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union européenne - Page 12

  • Le Brexit ou la grande révolte des classes moyennes...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Jean-Michel Quatrepoint, cueilli sur le Figaro Vox et consacré aux leçons qui peuvent être tirées du vote en faveur du Brexit...

    Journaliste, Jean-Michel Quatrepoint a notamment publié Mourir pour le yuan (François Bourin, 2011), Le choc des empires (Gallimard, 2014) ou Alstom, scandale d'Etat (Fayard, 2015).

     

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    Le Brexit ou la grande révolte des classes moyennes

    Ils ont osé! Une fois de plus, les Britanniques nous donnent une leçon de démocratie. Et l'oligarchie montre son vrai visage. Voilà des années que les avertissements se sont multipliés. Aux quatre coins de l'Europe, comme aux Etats-Unis, les peuples sont mécontents de la manière dont ils sont gouvernés. Ils constatent la paupérisation des classes moyennes sous le double impact d'un capitalisme financier devenu fou et d'une révolution numérique sans garde-fous. Oui, les classes moyennes, piliers de nos démocraties occidentales aspirent à plus de sécurité, à plus de régulation. Elles ne se satisfont pas d'un retour aux lois de la jungle.

    C'est cela qu'elles expriment à travers leurs votes. Les «non» à répétition aux referendums, en France, aux Pays-Bas, au Danemark, dont on n'a pas tenu compte. La percée du Front national, du FPO en Autriche, les victoires des jeunes élus du mouvement de Beppe Grillo à Rome et à Turin. Les scores de Bernie Sanders face à une Hillary Clinton, symbole d'une oligarchie liée aux multinationales et à la finance. Le succès de Donald Trump chez les Républicains. Tout est lié. Et il ne sert à rien de pousser des cris d'orfraie contre les populistes, les souverainistes, les démagogues. La seule question qui compte est: pourquoi ont-ils le vente en poupe? Parce que les autres ont failli.

    Ils ont d'abord failli dans leur communication. À force de crier au loup, les électeurs ont dit «Chiche». À force de leur dire «il n'y a pas d'autre alternative», ils disent: «on va bien voir». Nul doute que les innombrables injonctions des organismes internationaux, des banquiers et de Barack Obama pour inviter les Britanniques à bien voter aura eu un effet contraire. Jusqu'à Emmanuel Macron qui s'est cru autorisé de menacer les Britanniques au cas où ils voteraient pour le Brexit. Ils ont failli parce que les peuples sentent bien que le pouvoir a peu a peu échappé aux politiques pour se concentrer dans les mains de multinationales n'ayant aucune légitimité démocratique.

    Et maintenant? Le calme va revenir peu à peu. Les marchés financiers, qui avaient spéculé sur un remain, ont été pris à contrepied. Croyant les bookmakers, ils avaient même racheté leurs positions vendeur. Dans ces marchés devenus de véritables casinos, il est donc logique que les mouvements soient amplifiés. On ne pleurera pas sur ceux qui ont spéculé. Les banques centrales vont faire la seule chose qu'elles savent désormais faire: injecter de la liquidité, rajouter de la dette à la dette pour éviter un embrasement généralisé.

    Les gens raisonnables vont prendre acte de la situation et organiser une sortie par étapes d'une Angleterre qui aura, n'en doutons pas, un statut particulier à l'avenir. Une sorte de membre associé, à l'image de la Suisse. La City va y laisser des plumes, mais ce n'est que justice. Le comble de cette construction européenne et de la création de l'euro ayant été d'en faire la capitale financière de la zone euro. La livre va dévaluer de fait. Ce qui reste de l'industrie britannique regagnera en compétitivité. Y compris vis-à-vis de l'Europe, car on ne voit pas les Européens appliquer des droits de douane exorbitants du jour au lendemain sur les produits britanniques.

    La seule question désormais qui vaille est celle de l'avenir de l'Union européenne. On entend de ci de là, les partisans du fédéralisme réclamer plus d'Europe. Ils se trompent. Le problème n'est pas de faire plus d'Europe, mais mieux d'Europe. L'heure n'est pas à bâtir une Europe fédérale, mais bel et bien de reconstruire une véritable confédération d'États nations. Avec de nouvelles institutions, notamment un Parlement où seraient mêlés députés européens élus et représentants des États. Avec une commission aux pouvoirs réduits au profit du conseil des chefs d'État et des conseils des ministres ad hoc. Reste que la seule question pour une future Europe est celle de ses rapports face à ces grands empires (Chine, Etats-Unis), à la Russie au monde arabo-musulman et à l'Afrique. Si l'on veut que l'Europe existe, qu'elle ait une ambition, elle doit redéfinir ses relations avec les États-Unis et ne plus se contenter d'en être une filiale plus ou moins obéissante. Il n'y aura pas d'Europe si Paris, Berlin et quelques autres capitales, ne comprennent pas que l'indépendance, est consubstantielle à un nouveau projet européen.

    Qui dit indépendance implique d'abord d'avoir une vraie politique de défense et d'y mettre les moyens qu'il faut. Comment peut-on espérer défendre nos intérêts, notamment économiques et culturels, si nous dépendons de Washington pour notre défense? L'Otan a vécu. Et il faut prendre, si jamais Trump est élu, le futur président au mot. Voilà ce qu'il faut mettre dans la balance avec Angela Merkel: elle doit choisir son camp.

    Qui dit indépendance, dit la fin des négociations sur les traités de libre-échange transatlantique. Cette négociation n'a plus de sens. D'abord, parce que les Britanniques ne sauraient y participer. Ensuite parce que la commission est décrédibilisée et qu'elle n'est plus légitime pour mener une négociation secrète et opaque.

    Qui dit indépendance, dit mise en place d'un minimum de règles fiscales et sociales communes, autour d'un petit noyau dur de pays. Plus question que les multinationales anglo-saxonnes et autres imposent leurs règles en matière d'optimisation fiscale ou de captation des données.

    Qui dit indépendance dit refus d'appliquer purement et simplement les normes juridiques anglo-saxonnes et d'accepter, sans aucune contrepartie, l'extraterritorialité du droit américain. Le chantier est immense. Encore faut-il mettre clairement les enjeux sur la table! Et si jamais nos partenaires, notamment nos amis allemands, ne partagent pas cette vision d'une Europe réellement indépendante, mieux vaudra alors pour notre pays, un bon divorce, plutôt qu'un mariage qui part à vau-l'eau.

    Jean-Michel Quatrepoint (Figaro Vox, 24 juin 2016)

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  • Comment reconstruire les économies nationales en Europe ?...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous l'allocution prononcée par Hervé Juvin au colloque organisé par la Fondation pour une Europe des Nations et des Libertés, le 14 mai 2016 à Paris. Hervé Juvin intervenait sur le thème "Comment reconstruire les économies nationales en Europe ?"...

     

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  • Quand l'Union européenne discrédite l'Europe...

    Nous reproduisons ci-dessous entretien avec Alain de Benoist, cueilli sur Boulevard Voltaire et consacré à l'échec de l'Union européenne...

     

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    Alain de Benoist : Le plus grand reproche que l’on puisse faire à l’Union européenne, c’est d’avoir discrédité l’Europe !

    Que l’on soit europhile ou eurosceptique, un fait est patent : l’Europe va plus mal que jamais. Pourquoi ?

    Les signes s’accumulent en effet : crise de l’euro qui perdure, « non » des Danois au référendum du 3 décembre, vagues migratoires hors de contrôle, colère sociale, paysans au bord de la révolte, aggravation des perspectives financières, explosion des dettes publiques, montée des populismes et des mouvements « conservateurs » et eurosceptiques. S’y ajoute la possible sécession de la Grande-Bretagne, qui créerait évidemment un précédent. Jean-Claude Juncker l’a déjà avoué : l’année 2016 pourrait bien marquer le « début de la fin » de l’Union européenne. « Personne ne peut dire si l’Union européenne existera encore en l’état dans dix ans », a déclaré de son côté Martin Schulz, président du Parlement européen. « Nous risquons une dislocation », a renchéri Michel Barnier. « L’Europe, c’est fini », a conclu Michel Rocard. Cela donne le ton. L’Union européenne se défait sous nos yeux sous l’impact des événements.

    Dans l’affaire des migrants, le pape François opposait récemment ceux qui veulent dresser des murs et ceux qui veulent établir des ponts. Il oubliait qu’entre les ponts et les murs, il y a les portes, lesquelles fonctionnent comme des écluses : on peut, selon les circonstances, les ouvrir ou les fermer. La mise en place de l’espace Schengen supposait que l’Union européenne assure le contrôle de ses frontières extérieures. Comme elle en a été incapable, la Hongrie, la Pologne, la République tchèque, le Danemark, l’Autriche, la Slovaquie, la Slovénie, la Croatie, la Serbie, la Macédoine et même la Belgique viennent, les unes après les autres, de rétablir le contrôle de leurs frontières intérieures ou de limiter de manière drastique les entrées de « réfugiés » sur leur sol. Cela signifie que l’espace Schengen est déjà mort. Ne vouloir établir que des ponts, c’est se condamner, à terme, à ne plus dresser que des murs.

    Le début des années 1990 a vu la fin du consensus tacite des citoyens vis-à-vis du projet d’intégration communautaire. À l’heure actuelle, un tiers seulement des Européens déclarent faire confiance aux institutions européennes, soit qu’ils pâtissent de la crise (dans les pays du Sud), soit qu’ils craignent d’être touchés à leur tour (dans les pays du Nord). De l’Europe, on attendait l’indépendance, la sécurité, la paix et la prospérité. On a eu la vassalisation au sein de l’OTAN, la guerre dans les Balkans, la désindustrialisation, la crise agricole, la récession et l’austérité. D’où un sentiment de dépossession qui touche tous les peuples.

    Les souverainistes pourraient se réjouir de l’actuel retour en force des nations, mais ne s’agirait-il pas du retour des égoïsmes nationaux ?

    L’actuel retour aux frontières n’est qu’un repli temporaire qui ne correspond nullement à un retour en force de l’État-nation. Tous les centres de décision des pays européens restent aux mains d’instances internationales, ce qui revient à dire que leur souveraineté (politique, économique, militaire, financière, budgétaire) ne tient plus que par la peinture. Au surplus, il n’y a pas un reproche que l’on fait à l’Union européenne que l’on ne pourrait pas adresser tout aussi bien aux États-nations. Le déficit démocratique des institutions européennes, par exemple, n’est jamais qu’un exemple de la crise générale de la représentation qui affecte aujourd’hui tous les pays, parallèlement à une crise fondamentale de la décision que l’on retrouve à tous les niveaux.

    Était-ce inéluctable ?

    Le plus grand reproche que l’on puisse faire à l’Union européenne, c’est d’avoir discrédité l’Europe. L’Europe actuelle est, en effet, tout sauf une Europe fédérale, et c’est pourquoi elle est incapable de s’unir dans le respect de la multiplicité des « nous » nationaux, c’est-à-dire des existences collectives qui existent en son sein. Elle n’a jamais voulu se construire comme une puissance autonome, mais comme un vaste marché, un espace de libre-échange censé s’organiser selon le principe exclusif des droits de l’homme, sans attache collective ni allégeance à une chose commune. Elle s’est faite, dès l’origine, à partir de l’économie et du commerce au lieu de se faire à partir de la politique et de la culture. L’idée sous-jacente était que, par une sorte d’effet de cliquet, la citoyenneté économique entraînerait inéluctablement la citoyenneté politique. C’est le contraire qui s’est produit.

    Conformément aux diktats du « sans-frontiérisme » libéral, l’Europe a voulu s’unifier dans une perspective « universelle », en se référant à des notions abstraites sans aucun ancrage culturel ou historique pouvant faire sens pour les peuples. Loin de protéger les Européens de la mondialisation, l’Union européenne est ainsi devenue l’un de ses principaux vecteurs. Au lieu de chercher à faire émerger une volonté politique commune fondée sur la conscience d’un destin unique, elle a choisi de s’ouvrir au monde sans réaliser qu’on ne peut s’adapter aux circonstances extérieures sans posséder un principe intérieur. Loin de se situer dans la perspective d’un monde multipolaire, elle s’est mise au service d’une « religion de l’humanité », préfigurant ainsi un ordre cosmopolitique fondé sur l’universalisation de la démocratie libérale (un oxymore dont le sens exact est la soumission des procédures démocratiques au système du marché).

    Le drame est que plus les politiques que la Commission européenne met en œuvre échouent, plus elle s’obstine à persévérer dans la même voie, convaincue qu’elle est que tout va s’effondrer si l’on interrompt sa fuite en avant. On n’échappera donc pas à cette fuite en avant. Ni à l’effondrement.

    Alain de Benoist, propos recueillis par Nicolas Gauthier (Boulevard Voltaire, 17 mars 2016)

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  • Avec un ami comme la Turquie, on n'a aps besoin d'ennemis !...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous une chronique d'Éric Zemmour sur RTL, datée du 1er décembre 2015 et consacrée à la lâcheté de l'Europe devant la Turquie d'Erdogan à propos de la crise syrienne et de l'invasion migratoire...

     


    "Seul Poutine comprend bien son adversaire turc... par rtl-fr

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  • Schengen et les frontières mentales...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Xavier Raufer, cueilli sur Le nouvel Économiste et consacré à l'incapacité de nos dirigeants à appréhender la crise migratoire en cours...

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    Schengen et les frontières mentales

    Face au tsunami humain déferlant sur l’Europe depuis l’Afrique et le Proche-Orient, nos dirigeants restent pétrifiés, tel un lapin pris dans les phares : com’, bavardage, conciliabules – rien de stratégique, rien de fort. Et la direction de l’Union européenne (UE) – s’il y en a toujours une ? C’est pire encore, si possible.

    D’abord ceci : un criminologue s’exprime sur ce point, car à l’échelle continentale, cette marée humaine suscite bien sûr des périls criminels et sanitaires multiples. Or en pareil cas, toute réflexion sensée permettant de reprendre l’initiative impose de partir des fondamentaux. Selon nous, les voici:

    - Que veut le peuple français ; que veulent ceux de l’Union européenne ?
    En France, l’opinion exige qu’on supprime la passoire-Schengen (IFOP-Le Figaro, 9/07/2015) 7 Français sur 10 demandent le retour des frontières nationales (pour supprimer Schengen : socialistes, oui 53 % ; UMP, 77 %). Dans l’UE, tous les peuples veulent abolir Schengen !

    - Quelle est aujourd’hui la préoccupation majeure des opinions de l’UE ?
    (Le Figaro/Eurobaromètre 2/08/2015 ; enquête antérieure au tsunami migratoire), 1/l’immigration, 38 % ; 2/l’économie, 27 % ; 3/le chômage, 24 %.

    - Que pensent les Français de l’“antiracisme”-monochrome matraqué par les grands médias d’information ?
    Ils s’en fichent (Opinion Way/Licra, octobre 2013), Intérêt pour les entités “antiracistes” : non, 86 % ; oui, 13 %. Pire chez les 25-34 ans, indifférents à 90 % ! Même, cela les agace (IFOP/Valeurs Actuelles, 14/10/2014) : “On ne peut plus rien dire sans se faire traiter de raciste” : vrai, 76 % ; sympathisants de gauche, vrai, 60 % !

    - Que faire alors, face à une menace multiforme, vagues massives de migrants aujourd’hui affamés et demain, peut-être, hostiles ; mais aussi, bouffées terroristes émanant de bandits ré-islamisés, souvent mentalement confus ?
    Là encore et comme en médecine, le diagnostic est tout : s’il est pertinent mais surtout, fait à temps, le traitement n’en agit ensuite que mieux.
    Or l’art de produire de bons diagnostics nous est récemment transmis par un vrai expert, Xavier Guilhou, dans l’excellent bulletin de l’École de management de Grenoble (Comprendre les enjeux stratégiques, CLES, mars 2015). Un entretien au titre grandiose : “Géopolitique des frontières mentales”.

    Voilà ce que dont avertit M. Guilhou :

    – “Ne pas se laisser enfermer dans des habitudes mentales, dans des grilles de lecture, quand bien même elles seraient confortables”…

    – “Sortir de notre angélisme douillet, en finir avec ces débats d’opinion constamment biaisés par l’idéologie ou la paresse intellectuelle”…

    – Combattre “un cruel déficit d’anticipation, une incapacité chronique à imaginer l’inconcevable”…

    – Ne pas “croire que nos interlocuteurs fonctionnent mentalement comme nous”…

    – “Ne pas tricher avec le réel, avec les populations, avec les événements”…

    – “Ce qui fait la différence, c’est l’agilité mentale dans le questionnement”.

    Avertissement de X. Guilhou : “En privilégiant les postures prudentielles, en nous abritant derrière le principe de précaution, en essayant de nous convaincre comme des perroquets qu’ils n’oseront pas toucher au statu quo qui jusqu’ici assurait notre confort, nous allons sciemment à l’échec”.

    Ces “frontières mentales”-là sont aisées à reconnaître ; ce sont celles des personnages qui, au sommet, nous gouvernent et nous informent. Or au XVIIIe siècle déjà, Emmanuel-Joseph Sieyès (1748-1836), nous disait comment réveiller de tels aveugles : “Ne perdez pas votre temps à discuter avec ces sortes de gens. On ne les persuade point ; livrez-les au fouet des événements pour toute réponse” (“Réponse à quelques opinions contre les grandes assemblées et contre la liberté de parole”).

    Xavier Raufer (Le nouvel Économiste, 4 septembre 2015)

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  • Pour une agriculture de qualité, rétablissons le protectionnisme...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous une chronique d'Éric Zemmour sur RTL, datée du 7 septembre 2015 et consacrée à la crise agricole...

     


    "Pour une agriculture de qualité, rétablissons... par rtl-fr

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